Le Metropolitan Opera est l’une des plus prestigieuses institutions lyriques par l’éclat des distributions et par le nombre de productions : plus de 25 opéras sont proposés chaque saison affichant la quasi-totalité des stars du chant du moment. Le théâtre peut accueillir 3 975 spectateurs, ce qui en fait l’un des plus vastes au monde. Longtemps réputé pour ses productions illustratives classiques et spectaculaires, le Met s’est ouvert depuis quelques années à des mises en scène modernes moins littérales parfois importées de maisons européennes. La saison s’étend de fin septembre à début mai après quoi l’American Ballet Theater prend le relai. Les spectacles sont généralement donnés quotidiennement du lundi au vendredi ; le samedi affiche deux spectacles : l’un en matinée et l’autre en soirée ; il n’y a pas de représentation de le dimanche sauf concerts ou galas exceptionnels.
Adresse : Lincoln Center, New-York City 10023, Etats-Unis d’Amérique (approximativement au niveau de la 63e rue et de Colombus avenue)
Institution lyrique hébergée : Metropolitan Opera Company
Site Web : http://www.metopera.org
Année de construction : 1960-1966 parallèlement à la construction du Lincoln Center for Performing Arts.
Architecte : Wallace K. Harrison, également coordinateur du Lincoln Center
Style architectural : International style
Répertoire de prédilection : Le Metropolitan Opera dispose historiquement du plus vaste des répertoires avec plus de 300 ouvrages. De nos jours, les saisons sont généralement articulées autour de « tubes » donnés pratiquement chaque année – La Bohème (l’ouvrage le plus joué, totalisant plus de 1.250 représentations), Carmen, La Traviata, Aida, etc.) –, de titres standard repris avec régularité (par exemple en moyenne un Don Carlos ou une Tétralogie complète tous les 3 ans, et des Troyens tous les 10 ans), et enfin d’ouvrages plus rares assez souvent créés ou repris pour une personnalité lyrique d’exception (Jenufa pour Leonie Rysanek, Mefistofele pour Samuel Ramey, La Juive pour Neil Shicoff, Il Pirata, Armida ou Rinaldo pour René Fleming, Moses und Aron pour James Levine, Iolanta ou Anna Bolena pour Anna Netrebko, …). Belcanto romantique rare, période baroque et grand opéra français restent sinon très peu représentés. Enfin, le Metropolitan Opera propose régulièrement des œuvres ou créations contemporaines (Glass, Adams, Corigliano, Harbison).
Le Metropolitan offre sporadiquement de prestigieux galas ou des soirées d’hommage : Gala du Centenaire, des 125 ans, anniversaire des débuts d’Alfredo Kraus, Mirella Freni et Nicolaï Ghiaurov, de James Levine, hommage à Mirella Freni, etc.
Education : Le Metropolitan Opera propose divers programmes éducationnels à destinations des jeunes, des écoles et de leurs enseignants (1 600 établissements dans 24 Etats). A titre d’exemple de programme, les élèves assistent à la répétition générale d’un ouvrage après avoir été préparés par leur professeur grâce à un matériel pédagogique fourni par le Met et incluant vidéo et CD, traduction des livrets ; les professeurs travaillent avec leurs élèves dans une approche transversale de l’opéra par rapport aux matières enseignées.
Histoire : En 1880, un groupe de riches hommes d’affaires décide de fonder la Metropolitan Opera Company. Considérés comme des « nouveaux riches » par les vieilles familles fortunées, ils n’acceptent plus d’être « snobés » par l’Academy of Music, le centre de l’activité sociale de l’élite new-yorkaise où l’accès aux loges les plus prestigieuses leur est refusé ; ils décident donc de disposer de leur propre théâtre. C’est le 22 octobre 1883 que ce Metropolitan Opera ouvre ses portes (et conséquemment l’Academy arrêtera son activité musicale en 1886 !). Ce premier théâtre (appelé aujourd’hui « Old Met ») est situé sur Broadway entre la 39e et la 40e rue et il est aussi de dimensions imposantes : 3 849 places dont 224 places debout. L’acoustique et la décoration sont unanimement louées. Les premières saisons, tous les opéras sont donnés en italien y compris Carmen et Lohengrin ; les suivantes, c’est l’allemand qui prend sa revanche (y compris pour Faust ou Aida …). Les années passant, les opéras seront généralement donnés dans leur langue originale. Dès ses débuts, le Met accueille les plus grandes voix disponibles : une politique qui durera à peu près sans interruption jusqu’à nos jours. Le vieux Met restera en activité jusqu’au 16 avril 1966, un ultime gala précédent de peu la destruction en 1967.
L’auditorium actuel, situé au centre de l’ensemble culturel du Lincoln Center accueille 3 975 spectateurs pendant la saison lyrique, dont 175 places debout (35 places de plus pour la saison de ballet). Malgré une jauge équivalente à celle de l’ancien Met, il est 6 fois plus étendu. La salle ouvre le 16 septembre 1966 avec la création mondiale d’Anthony and Cleopatra de Samuel Barber.
Le Met a toujours été à la pointe dans le domaine des retransmissions de représentations. Les premières tentatives (par ligne téléphonique) remontent à 1910 (deux actes de Tosca avec Scotti et une partie de Pagliacci avec Caruso). Les premières diffusions radio datent de 1931 (Hansel und Gretel) : elles ont pour but de séduire un nouveau public en ces années de dépression. Il s’agit de larges extraits des opéras et il faut attendre le 11 mars 1933 pour entendre un premier ouvrage dans son intégralité : Tristan und Isolde avec Frida Leider et Lauritz Melchior. A partir de décembre 1940, Texaco sponsorise les retransmissions en direct (une vingtaine de matinées captées le samedi entre octobre et mai). Cette collaboration durera jusqu’en 2004, Texaco étant ensuite remplacé par un groupe de sponsors. Les retransmissions deviennent disponibles en Europe puis dans le monde entier à partir de 1990.
Fort de ce fonds et des nouvelles captations, le Met lance en 2006 sa propre chaîne diffusée par satellite par Sirius XM Radio : 3 représentations sont données en direct et le reste est choisi dans les archives. Des centaines d’enregistrements sont également disponibles sur Met Opera on Demand (sur PC ou sur iPad) et sur le site Rhapsody.
La première expérience télévisuelle remonte à 1948 avec un Otello réunissant Ramon Vinay, Licia Albanese et Leonard Warren. Des retransmissions simultanées au cinéma sont proposées au début des années 50. Après cette phase d’expérimentation, le Met entreprend une diffusion régulière sur la télévision publique (PBS) inaugurée par une Bohème en direct avec Renata Scotto et Luciano Pavarotti en 1977. A partir de 2006, le Met passe à la haute définition et à un programme annuel de 6 représentations diffusées en direct dans les salles de cinéma partenaires, programme qui rencontre un immense succès avec un million de billets vendus, soit davantage que le nombre de places vendues au Met en une saison.
Alors que le sur-titrage se généralise à la fin des années 80, le Met lance en 1995 son propre système, les Met Titles (à l’époque une partie importante des spectateurs est hostile au système classique qui, compte tenu des dimensions de la salle, nécessiterait l’installation d’un ou plusieurs écrans géants). Toutes les places bénéficient d’un sous-titrage individuel via un petit écran situé sur le siège devant soi (ou sur un support pour les loges). Les sous-titres sont proposés en traductions anglaise, espagnole ou allemande, et éventuellement dans la langue originale italienne. Ils peuvent être totalement désactivés. En raison de la présence d’un verre polarisé, les sous-titres du siège voisin ne sont pas visibles.
Enfin, le Met commercialise également Tessitura software, une application de marketing à destination des spectateurs et donateurs, créée pour ses besoins propres et maintenant utilisée par plus de 200 compagnies dans le monde.
Premier opéra représenté : Faust de Gounod le 22 novembre 1883, dans une version en italien.
Créations marquantes :
- Première mondiale de La Fanciulla del West (Puccini) en 1910
- Première mondiale de Madame Sans-Gêne (Giordano) en 1915
- Première mondiale de Goyescas (Granados) en 1916
- Première mondiale de Il Trittico (Puccini) en 1918
- Première mondiale de Vanessa (Barber) en 1958
- Première mondiale de The Ghosts of Versailles (Corigliano) en 1991
- Première mondiale de The Voyage (Glass) en 1992
- Première mondiale de The Great Gatsby (Harbison) en 1999
- Première mondiale de An American Tragedy (Picker) en 2005
- Première mondiale de The First Emperor (Dun) en 2006
Le nombre de « premières américaines » données par le Met dans ses premières années témoigne de la diversité de son répertoire et de la précocité de ses choix. Pour n’en citer que quelques unes : La Gioconda (1883), Die Walküre (1885) et le reste du cycle dans les années qui suivent, Die Meistersinger von Nürnberg (1886), Tristan und Isolde (1886), Werther (1894), Parsifal (1903, première représentation mondiale hors de Bayreuth), Fedora (1906), La Damnation de Faust (1906), Salomé (1907), La Dame de Pique (1910), Ariane et Barbe-Bleue (1911), Boris Godunov (1913), Der Rosenkavalier (1913), Marouf (1917), Die tote Stadt (1921), Jenufa (1924), etc.
Meilleures places : Le Metropolitan Opera propose un large éventail de tarifs, les places les plus éloignées de la scène étant généralement les plus économiques. L’acoustique varie en fonction du dispositif scénique : en conséquence, les informations ci-dessous se réfèrent à une impression moyenne.
A l’orchestre (Orchestra), les places des premiers rangs bénéficient d’une balance correcte entre les voix et la fosse ; le centre est idéal au niveau visuel mais plutôt décevant en terme de perception des voix qui semblent sortir d’un hangar ; sur les côtés, cette impression diminue et les voix sortent mieux ; au fond de la salle, sous la retombée du balcon, l’orchestre semble un peu jouer en sourdine mais les voix résonnent parfaitement, sans écho : même impression aux places debout du fond de la salle (Orchestra Standing Room). La pente étant assez faible, la visibilité n’est pas toujours parfaite pour les personnes de taille moyenne bien que les sièges soient en quinconce : des rehausseurs sont disponibles gratuitement au vestiaire du niveau -1 en contrepartie d’un document d’identité laissé en caution. Pas de solution en revanche pour les places debout qui comprennent 3 rangs en légère pente toutefois ! A noter que les ouvreurs veillent strictement à ce que les spectateurs du Standing Room ne se replacent pas aux sièges libres de l’Orchestre. Un cordon vient même fermer les extrémités des rangées pour dissuader les audacieux. Toutefois, vous pouvez avoir la chance de vous voir offrir une place assise par un spectateur qui déciderait de partir à l’entracte (ou même avant le début !).
Le premier balcon (Parterre) est uniquement composé de loges. Celles de face (Parterre Box) offrent une vue et une acoustique parfaite, avec un vestiaire privatif. La pente de la loge est suffisante pour qu’il n’y ait pas de perte de visibilité entre le premier (la place la plus chère de toute la salle …) et les deux autres rangs. Un bar propose des boissons un peu plus haut de gamme que dans les autres espaces de restauration, mais les boissons gazeuses peuvent être quelque peu éventées car servies à partir de bouteilles et non à la pression. Ne manquez pas la visite des vitrines qui exposent quelques bijoux ayant appartenu à de grands chanteurs ou mécènes du passé.
L’acoustique du second balcon (Grand Tier) varie en fonction des rangs : dans les premiers, la balance est excellente entre orchestre et chanteurs, mais on peut être gêné par un peu d’écho ; dans les derniers rangs (sous la retombée du balcon supérieur), les voix sont plus concentrées et l’orchestre plus discret ; on peut y être gêné par une impression de confinement due à la retombée du plafond et par les bruits de voisinage très sonores. En fond de Grand Tier, des places debout sont destinés à des invités du personnel du Metropolitan.
Le troisième balcon (Dress Circle) offre globalement les mêmes caractéristiques à des prix inférieurs à ceux du Grand Tier et il est moins profond.
Le quatrième et dernier balcon est divisé en deux grandes parties auxquels on accède par les mêmes entrées. En avant, le Balcony offre une très bonne acoustique (quoique l’orchestre puisse être un peu fort dans Wagner) et une excellente visibilité.
En arrière par rapport aux entrées, le Family Circle offre une acoustique encore meilleure grâce à une balance parfaitement équilibrée entre orchestre et voix. En termes de visibilité, l’éloignement étant important, il ne faut pas espérer goûter un jeu d’acteur trop subtil de la part des interprètes … Si vous avez la possibilité de réserver sur plan, prenez garde au positionnement des places que vous choisissez : en extrémité de rangées, dans les premiers rangs, vous serez gênés par la balustrade des escaliers d’accès situés à côté des entrées (visible à droite sur l’une des photos accompagnant cet article). Les places debout (Family Standing Room) offrent une bonne acoustique et une bonne visibilité mais sont très éloignées de la scène : on a un peu l’impression de regarder une petite télévision ! A noter que ces Standing ne sont pas proposées s’il reste des places assises à vendre au Family Circle.
Le Metropolitan Opera propose également des loges de côtés (Side Parterre Box, Grand Tier Box, Dress Circle Box) à ne choisir qu’en dernière extrémité ! La visibilité n’est pas très bonne (le second rang est toutefois surélevé pour ne pas être gêné par le premier), l’orchestre résonne fort, en particulier les cuivres, plus on s’approche de la scène ; la perception des voix varie en fonction des déplacements des chanteurs sur la scène. Quant aux loges du dernier balcon (Balcony Box) elles sont à peu près sans visibilité (à moins d’avoir une passion inavouée pour les crânes) mais disposent d’un pupitre éclairé qui permet de suivre une partition pendant le spectacle.
Un programme gratuit est offert par les ouvreurs à l’entrée dans la salle (ou déposé à la place dans les loges). Il comprend la distribution du jour, un rédactionnel généralement en rapport avec les opéras présentés dans la semaine et qui change périodiquement, de courtes notices sur les chanteurs à l’affiche, ainsi que la liste des donateurs en fonction de leurs contributions (encore aujourd’hui, le Met fonctionne sur des fonds essentiellement privés).
Tarifs 2014 -2015 : De 17 à 495 $ ce qui correspond à 15 et 435 €. Attention : le Met a depuis quelques années une politique de « dynamic pricing » et les prix varient en fonction de la demande (plus souvent à la hausse qu’à la baisse pour encourager les achats anticipés).
Les places debout sont vendues le jour même à partir de 10h. Orchestra Standing Room Tickets (25$) : au guichet, par téléphone ou par Internet pour les représentations du soir. Pas de vente Internet pour la matinée du samedi. Se renseigner auprès du guichet pour savoir où se forme la queue car cela varie en fonction des années. Family Circle Standing Room Tickets (17$) : du lundi au vendredi, ces places ne sont mises en vente que si le Family Circle est complet (guichet, téléphone, Internet). Matinées du samedi : pas de restriction (vente au guichet ou par téléphone) ; soirées du samedi : idem avec la possibilité d’achat par Internet. Les standees sont également proposés pour les galas : 30 à 40$ à l’Orchestre et 20 à 28$ au Family Circle.
Met Rush Tickets : grâce au sponsoring, le Met propose un contingent de places d’Orchestre au tarif exceptionnel de 25$ pour les représentations du lundi au jeudi (100 places) et des vendredi et samedi (20 places). La vente se fait par Internet à partir de 12h le jour de la représentation (ne pas oublier de s’enregistrer auparavant). Réservé au plus de 18 ans et limité à deux places par foyer. Il n’est pas possible de choisir ses places dont la valeur faciale variera entre 67,50 et 450$ (informations pour la saison 2014 – 2015 à vérifier pour les années à venir).
Les soirs de spectacles, il y a généralement deux files d’attente. La première, pour les guichets les plus proches de l’entrée, est destinée à la représentation du jour. On peut y acheter ses billets, retirer des places acquises par correspondance ou Internet, rendre ses billets si l’on ne vient pas (ce qui est considéré comme un don à l’institution et qui permet de vendre des « retours » même quand le spectacle est complet), voire échanger ses billets pour des sièges plus chers mieux placés. La seconde file d’attente (généralement pour le guichet le plus éloigné de l’entrée) concerne les transactions relatives aux spectacles à venir.
Anecdote : Lionel Mapleson, bibliothécaire au Metropolitan, est le premier « pirate » de l’histoire de l’opéra. Avec un phonographe à cylindre il enregistrait depuis le trou du souffleur puis depuis les cintres, des extraits de représentations (entre les années 1900 et 1903). Parmi la centaine de cylindres ayant survécu (malheureusement Mapleson offrait les meilleurs aux artistes !), quelques uns des plus précieux préservent la voix de Jean de Reszke, le plus célèbre ténor avant Caruso. De Reske avait bien réalisé une prise pour un enregistrement commercial mais, déçu, il avait exigé la destruction des cylindres : ces « pirates » sont donc les seuls témoignages de sa voix.
Vestiaire, bars et parties communes : Le Met dispose de vastes espaces communs. L’entrée principale donne à l’extérieur sur la place et comporte à gauche une galerie d’art, à droite les guichets et la boutique, au centre, le contrôle des billets. Une fois le contrôle des billets passé, vous devrez descendre un escalier pour rejoindre votre place si vous êtes à l’Orchestre (un bar vous y attend). Pour atteindre le vestiaire (payant), il vous faudra descendre un niveau de plus (Founders hall ou Concourse level). On peut également y déposer des bagages (pratique quand l’avion de Paris a du retard), ou encore obtenir un rehausseur (gratuit). Le vestiaire loue également des jumelles (5$). On trouve également un bar, des toilettes, une galerie d’exposition dont une partie du contenu varie chaque saison, un petit auditorium. Ce niveau inférieur dispose également d’un contrôle des billets donnant sur le parking, le métro et la 67e rue. C’est un accès plus pratique pour les personnes handicapées (ascenseurs desservant tous les niveaux). L’entrée des artistes donne également sur ce parking. Si vous voulez rendre visite à un artiste, vous devez laisser un mot au concierge pour demander à être admis sur la backstage list. Pratique courante avant les attentats du 11 septembre, l’accès est devenu depuis plus difficile. On peut également accéder aux coulisses depuis l’intérieur, côté droit du Founders hall.
Le foyer principal se trouve au niveau du Grand Tier où vous pourrez admirer deux immenses tableaux de Chagall : Le Triomphe de la Musique (dominante rouge, côté bar) et Les Sources de la Musique (dominante jaune). Ce tableau est malheureusement dans l’emprise du restaurant. Ce dernier offre un service avant spectacle et pendant les entractes (par exemple pour le dessert) : il est nécessaire de réserver au moins deux à trois jours à l’avance.
Outre les bars du Founders Hall (niveau bas) de l’Orchestre et du Foyer, du petit bar du Parterre (dissimulé derrière la cloison et avec un grand choix de champagnes !), vous trouverez un dernier bar au Balcony avec une belle vue sur le grand escalier et les lustres. Pour les plus grands bars (Orchestre, Foyer, Balcony) il y a généralement deux files d’attente suivant que vous vouliez un café ou une coupe de Champagne.
Les toilettes : Il y en a partout et pourtant … il n’y en a pas assez ; et les files d’attente sont interminables pour les dames : suivant les zones, compter 10 minutes d’attente les grands soirs !
Le bémol : Le système de réservation avec un choix à la place, au clic par section, n’est pas disponible à l’ouverture de la vente des places individuelles mais un peu plus tard dans la saison, celle-ci étant d’ailleurs réservée aux abonnés, puis aux donateurs (minimum pour un européen : Contributing member pour 250 $ incluant l’abonnement à la revue Opera News et des réductions de l’ordre de 10% à la boutique ; à ce prix, mieux vaut souscrire un petit abonnement pour être prioritaire sur les Contributing members).
Le dièse : La possibilité de voir dans d’excellentes conditions jusqu’à quatre ouvrages différents un long week-end, avec un public enthousiaste et aux élégances les plus diverses !
Accessibilité : L’accès handicapé se fait par le Concourse level. 6 places d’Orchestre et 10 au Dress Circle peuvent être réservées pour les personnes en chaise roulante, ainsi qu’un Companion seat pour un accompagnant. En extrémité de rangée, l’accoudoir est amovible pour permettre l’installation d’une personne à mobilité réduite. Des écouteurs amplificateurs de son peuvent être empruntés au vestiaire (avec carte bancaire en caution).
Accès : Le Lincoln Center est très bien desservi par les transports en commun (bus et métro) et les taxis en maraude y sont nombreux. Toutefois, il vous faudra un peu de patience ou de chance à la fin du spectacle car la demande excède le nombre de taxis libres. En voiture, mieux vaut choisir un parking voisin que celui du Met beaucoup plus cher.
Boutique : La boutique du Met offre un choix important et renouvelé de souvenirs pouvant aller de la simple carte postale aux accessoires de mode confectionnés dans des tissus de productions réformées. Occasionnellement, la boutique organise des séances de dédicaces et on peut encore trouver des disques dédicacés dans les semaines qui suivent. Pour les collectionneurs les plus passionnés, des photos dédicacées encadrées sont également en vente dont les prix peuvent varier de quelques centaines de dollars pour un artiste récent à beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup plus pour une photo de Caruso ou une lettre manuscrite de Puccini !
Où dîner a proximité ? New-York est une ville où les endroits à la mode changent souvent : consultez préalablement un guide récent pour choisir un restaurant. Attention : les new-yorkais n’ont pas l’habitude de dîner tard et préfèrent un repas avant le spectacle (« pre-theater dinner »). Pour le voyageur européen, dîner, décalage horaire, courses et visites toute la journée, musique douce et lumière tamisée sont la garantie d’une certaine somnolence durant l’opéra ! Si vous tenez absolument à dîner au restaurant, il vous faudra donc choisir un restaurant qui serve encore après le spectacle et donc à proximité immédiate du Met, par exemple Fiorello’s et les établissement voisins. Ou bien vous vous achetez une banane et des biscuits dans un des nombreux commerces ouverts toute la nuit entre le Met et votre hôtel.
Où dormir à proximité ? Le choix d’hôtels est considérable et les prix extrêmement variables en fonction de leur taux de remplissage. Il peut donc être intéressant de réserver via un site Internet qui propose l’annulation gratuite et de changer éventuellement d’établissement en fonction des évolutions tarifaires. Si vous restez plusieurs jours, il sera intéressant de louer un appartement et d’économiser les frais de restauration.