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A la découverte de la Casa Verdi

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Enquête
24 décembre 2015

Infos sur l’œuvre

Détails

Giuseppe Verdi n’était pas seulement un artiste, un musicien, un compositeur mais un homme hors du commun, toujours attentif aux problèmes de la société et de la vie civile. En Italie, il est une gloire nationale parce qu’il a toujours porté une grande attention au peuple dans ses ouvrages, à une période historique très particulière, le Risorgimento, et au travers de thèmes comme la liberté, l’indépendance, la dignité, le respect. Le docteur Danila Ferretti nous a ouvert les portes de la Casa Verdi, cette maison de repos pour musiciens qu’il considérait comme sa plus belle oeuvre.

L’agriculture est la deuxième grande passion de Verdi, après la musique. Deux-cents paysans travaillent pour lui dans sa propriété agricole de Sant’Agata. En cas d’urgence médicale, l’un d’eux aurait pu mourir avant d’atteindre l’hôpital le plus proche, c’est pourquoi Verdi fait construire un établissement plus proche, à Villanova sull’Arda, qui sera baptisé du nom du compositeur à la mort de celui-ci. En ce qui concerne la Casa Verdi, tout commence une année plus tard, en 1889. Verdi a acheté un grand terrain dans une zone de Milan qui n’est encore que la campagne et où l’on se rend en calèche. Avec sa seconde femme Giuseppina Strepponi, ils ont décidé de créer une maison de repos pour les musiciens, ou plus exactement, selon les termes de Verdi « pour mes collègues moins chanceux et pour que ceux qui ne possèderaient pas dès leur jeunesse l’art de l’épargne ». Dès cette simple phrase on comprend déjà tout le sens pratique et concret des choix de Verdi. Le compositeur est un artiste génial quand il compose mais c’est aussi quelqu’un très pragmatique, pratique et très attentif aux problèmes et aux exigences concrètes des gens.

Pour construire la Casa Verdi, il s’est adjoint les services de l’architecte Camillo Boito, l’un des plus grands architectes de l’époque. Boito est professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Brera. Il a participé à la création du Politecnico di Milano. Il est le frère aîné d’Arrigo Boito, compositeur et dernier librettiste de Verdi, également auteur de Senso, porté à l’écran par Luchino Visconti. Camillo Boito a choisi les styles qui lui plaisaient le plus, c’est-à-dire le néo-gothique lombard pour la façade, très simple et très linéaire, et un style qui se réfère beaucoup à l’orient, le style néo-byzantin, vénitien, qu’on peut voir dans la crypte. L’établissement est terminé en 1889 mais il n’est ouvert qu’en 1902, c’est-à-dire un an après la mort de Verdi, très précisément le 10 octobre, date anniversaire de sa naissance. Dans son testament Verdi avait en effet stipulé qu’elle ne pourrait être ouverte qu’après sa mort parce qu’il ne voulait pas être remercié de son vivant par les artistes et musiciens pauvres qui y seraient accueillis.

Les artistes qui ont été admis à l’ouverture de la Casa Verdi étaient extrêmement pauvres : il n’y avait pas de pensions à l’époque et les musiciens qui n’avaient pas d’argent ou qui n’étaient plus capables d’exercer leur art vivaient dans des conditions financières extrêmement difficiles. Depuis son ouverture, la Casa Verdi a accueilli plus de 1000 personnes. Actuellement, ce sont 60 musiciens qui vivent ici, d’un âge moyen de 85 ans. Le plus jeune a 69 ans, la plus âgée 105. La Casa Verdi est un établissement payant (avec un tarif à la chambre de l’ordre de 2.500 € par mois), mais bénéficie d’accords avec l’Etat lui permettant de se financer sur les pensions de ses hôtes pour subvenir aux besoins de ceux-ci. Les célibataires ont droit à une chambre avec salle de bain. Les couples (il suffit qu’un seul des deux soit un artiste) disposent en plus d’un petit salon. On y accueille également des veufs ou veuves de musicien.

Verdi voulait également que certains de ses souvenirs soient placés ici : sa première épinette, des tableaux, des sculptures qui lui appartenaient, mais à l’ouverture il n’y avait pas assez de place. Le lieu n’avait pas été pensé comme un lieu d’exposition, et ces reliques ont été confiées au Musée de la Scala. En 1999, pour le centenaire de la Fondation, il a été réalisé un petit musée de quelques salles pour accueillir les pièces que Verdi avait spécifiquement indiquées dans son testament comme devant être accueillies ici.

Autre innovation pour le centenaire, l’accueil de seize jeunes artistes étudiants en musique qui étudient à Milan au Conservatoire, à l’Accademia de la Scala ou à la Scuola Civica di Musica : huit garçons et huit filles. Ils peuvent vivre ici pendant toutes leurs études, à des conditions économiques extrêmement avantageuses, mais en échange ils doivent rester le plus proche possible des « anciens ». Ils mangent ensemble, ils jouent de la musique ensemble, ils discutent, il y a des amitiés qui se créent, des petits groupes, et c’est très important pour les anciens qui se sentent ainsi utiles. Ils peuvent raconter leurs expériences, ce qu’ils ont vécu, à ces jeunes gens qui, de leur côté, en tirent bénéfice. Les jeunes recueillent ainsi des renseignements de première main sur des productions très anciennes, des informations qu’on ne trouverait, si on les trouve, que dans des livres spécialisés. Et c’est beaucoup plus enrichissant d’apprendre toutes ces choses de la bouche même des protagonistes.

Le petit musée s’ouvre par une première salle avec la liste chronologique des opéras de Verdi et les portraits photographiques de ceux qui ont dirigé la maison de repos. Y sont exposés les derniers habits de Verdi, donnés par le Grand Hôtel de Milan, où il  mourut le 27 janvier 1901, dans la chambre 105, au premier étage.

La pièce suivante accueille le mobilier de la salle à manger de Verdi au Palazzo Doria de Gênes, où Verdi disposa d’un appartement pour l’hiver à partir de 1873, un lieu plus agréable que Milan ou Busseto, deux endroits particulièrement humides pendant la saison froide. Le mobilier est frappé à ses initiales « GV ». Les souvenirs personnels sont nombreux : cadeaux de théâtres italiens et d’Europe, portrait de jeunesse du compositeur et de sa seconde épouse, la Strepponi, une copie de la Vénus d’Urbino du Titien offerte par un ministre anglais mélomane en remerciement de l’émotion que lui avait apportée ses ouvrages. Figurent également deux tableaux de Filippo Palizzi, un artiste réaliste napolitain que Verdi aida à ses débuts, des œuvres qui représentent des scènes typiques de la vie campagnarde : on sait que Verdi se définissait lui-même comme un agriculteur plutôt que comme un musicien (« J’ai été, je suis et je serai toujours un paysan des Roncole »). Un autre tableau représente la maison natale de Verdi à Roncole, la trattoria de ses parents, signe d’affection envers ses origines qu’il ne renia jamais.

Sur les projets de Camillo Boito, on voit que celui-ci avait initialement choisi d’inscrire au fronton du bâtiment Ricovero di musicisti  (littéralement « Abri pour musiciens » : rappelons qu’en France on parlait d’asiles de vieillards jusqu’au milieu du XXe siècle). A l’époque, ces ricoveri qui accueillaient les personnes âgées pauvres étaient horribles : des grands dortoirs remplis de lits où tout le monde dormait ensemble. On n’avait pas alors de notion de respect de la dignité humaine. Verdi a tenu à changer ce nom de Ricovero  en Casa de Riposo (littéralement : « Maison de repos »). Les chambres ne devaient pas avoir plus de deux lits pour respecter l’intimité de chacun (le second lit pouvait être utilisé par un tiers si la personne hébergée avait besoin d’aide). Verdi ne voulait pas non plus que l’on parle de pensionati (des retraités) ou de  ricoverati (des patients) mais d’ospiti (des hôtes), expression que l’on utilise encore aujourd’hui ici. Tous ces détails sont caractéristiques de la grande attention portée par Verdi aux besoins des individus. Avant la lettre, c’était un adepte de l’assistance sociale : le concept n’existait pas mais il le mettait en pratique.

La troisième salle du musée contient principalement des tableaux, ceux auxquels Verdi tenait le plus : des œuvres de Giovanni Boldini, Francesco Paolo Michetti, Giovanni Gaibazzi, Domenico Morelli, Achille Befani Formis, ou Filippo Palizzi. La pièce maîtresse est le célèbre portrait de Boldini, peint en 1886 (Verdi avait donc 73 ans) et représentant le compositeur en habit noir, sans chapeau, les mains sur le haut des jambes. Il s’agissait du premier portait « officiel » pour lequel Verdi, qui était d’une grande modestie, avait accepté de poser, accompagné de la Strepponi. Verdi avait accepté parce qu’avant tout il appréciait le style de Boldini (précisons que c’est ce portrait qui a inspiré le billet de 1.000 lires). Quelque jours plus tard, Verdi reviendra seul, à la demande de Boldini qui voulait travailler sans bruits de conversations, et celui-ci peindra un second portrait, figurant le compositeur en haut-de-forme, tout de noir vêtu à l’exception d’une écharpe blanche qui vient se croiser par-dessus sa redingote. Cette peinture célébrissime est aujourd’hui exposée à la galerie d’Art Moderne de Rome. Le premier portrait fut offert par Boldini à Verdi après le succès de Falstaff et Verdi tenait à ce qu’il soit exposé ici. Antonio Barezzi fut la personne la plus importante dans la vie Giuseppe Verdi. Il fut d’abord son beau-père : le compositeur épousa en premières noces sa fille Margherita qui mourut à seulement 26 ans d’une encéphalite fulgurante (enterrée dans un des nombreux cimetières périphériques de Milan, sa dépouille fut mise à la fosse commune quand ceux-ci furent détruits dans les années 1960). Mais il fut aussi et surtout un ami, protecteur et bienfaiteur, presque un père de substitution tant les relations de Verdi avec son père de sang étaient mauvaises. On trouve ici son portrait exécuté par Gaibazzi. Parmi les autres pièces notables, on peut citer un buste exécuté par Vincenzo Gemito, un jeune artiste que Boldini et Morelli avaient introduit auprès de Verdi afin qu’il lui vienne financièrement en aide pour échapper au service militaire. En remerciement, Gemito lui offrit ce buste. On peut voir également la première épinette de Verdi (une pièce du XVIIe qui, comme plusieurs autres, était auparavant au Musée de la Scala).

Aujourd’hui la Casa Verdi héberge des artistes qui doivent avoir obligatoirement travaillé dans la musique pour être admis et avoir plus de 65 ans : on n’y accepte pas ceux dont la musique est un hobby ou une passion. En revanche, on y accueille chanteurs, ballerines, chefs d’orchestre, instrumentistes, compositeurs ou enseignants dans la musique, qu’il s’agisse ou non de répertoire classique. Les artistes étrangers sont également les bienvenus. En ce moment, l’établissement accueille un soprano japonais, un ténor sud-africain, un chanteur brésilien, un mezzo du Chili, des hôtes d’Allemagne, de Pologne, d’Angleterre et même une danseuse française ou un ancien collègue de Chet Baker. Luisa Mandelli est une des pensionnaires les plus connues. La Casa Verdi comporte une Residenza sanitaria assistenziale qui permet d’accueillir 25 personnes dépendantes : ces chambres sont occupées en permanence et l’admission se fait sur liste d’attente. en revanche, il y a toujours quelques chambres libres dans l’autre partie.

La Casa Verdi dispose d’un salon d’honneur où l’on donne des concerts organisés par l’Association des Amis de la Casa Verdi, à destination des hôtes de la Casa Verdi et des adhérents de l’association, au rythme de deux concerts par mois le dimanche après-midi. Les décorations de cette pièce, comme toutes les décorations intérieures et extérieures, sont l’oeuvre d’Angelo Comolli qui y passa trois ans avec ses aides. On y trouve les portraits de huit compositeurs italiens choisis par Verdi comme les plus significatifs : Giovanni Pierluigi da Palestrina pour la musique sacrée,  Claudio Monterverdi pour son Orfeo, Girlamo Frescobaldi pour la musique instrumentale, Alessandro Scarlatti pour l’école napolitaine,  Benedetto Marcello pour l’école vénitienne, Giovanni Battista Pergolèse, Domenico Cimarosa et Gioachino Rossini pour avoir chacun contribué à redonner sa dignité à l’opéra, en particulier à l’opéra-bouffe. Le salon Toscanini  qui le suit doit son nom au maestro, second bienfaiteur de l’institution après Verdi lui-même. Sa fille Wanda, épouse de Vladimir Horowitz, fur également une grande bienfaitrice en offrant l’équivalent 6 millions d’euros dans les années 1990,  à un moment où la fin des droits d’auteurs de Verdi rendait difficile le financement de la maison de repos.

La salle arabe en ébène doit son nom aux bibelots offerts à titre privé par le Khédive Ismaïl Pacha après la création d’Aida à l’Opéra du Caire. On y trouve un buste d’Otello, cadeau de la France après la première de l’ouvrage à l’Opéra de Paris et le piano français Érard que Verdi possédait à Sant’Agata  puis dans son apparetement du Palazo Doria. Par respect, c’est le seul instrument dont on ne joue jamais car c’était le seul piano personnel du compositeur.

La chapelle de la Casa Verdi est bien entendue dédiée à Sainte Cécile, la patronne des musiciens, dépeinte sur les fresques qui ornent l’édifice. La chapelle est active et le culte est célébré tous les dimanches matin. Cette chapelle a une signification particulière pour les hôtes. Une personne qui est hébergée à la Casa Verdi change de résidence : elle a une nouvelle adresse d’adresse, elle vit en permanence dans ces lieux avec les autres pensionnaires, elle y est soignée et elle y meurt ; c’est ici qu’ont lieu ses funérailles. Pendant celles-ci, la musique se tait : pour les musiciens, le signe le plus profond de la douleur, c’est le silence.

La crypte est classée monument national : c’est la seule zone qui soit en permanence accessible au public. C’est la dernière partie de l’établissement qui ait été construite et c’est là que se trouve la tombe de Verdi. Le compositeur voulait y être enterré. Il avait obtenu les dérogations nécessaires (selon les lois napoléoniennes, il n’est pas possible d’être enterré ailleurs que dans un cimetière). A sa mort, la crypte n’était pas encore décorée. C’est pourquoi il a d’abord été inhumé au Cimetière Monumental (l’équivalent du Père Lachaise parisien), dans des formes respectant strictement ses dernières volontés qui étaient de procéder à un enterrement de troisième classe, celui des plus pauvres alors qu’il était à ce moment l’une des personnalités les plus importantes au monde : un prêtre, un cierge, une croix et un cheval unique tirant le corbillard. Il avait également demandé à ce que la cérémonie se tienne à l’aube ou au couchant pour ne pas déranger la vie de la cité. Comme Verdi voulait être enterré dans la crypte, la chanteuse Teresa Stolz se chargea de faire décorer celle-ci par une entreprise vénitienne de Murano. Les travaux durèrent deux ans mais au bout d’un mois, une grande partie était déjà réalisée, suffisamment en tout cas pour organiser l’inhumation en couvrant de draps les parties inachevés. Le corps de Verdi furent ramené avec celui de la Strepponi, et comme ce n’était pas à proprement parler les funérailles de Verdi mais le transfert de ses restes, il ne fut pas jugé impératif de respecter les vœux de sobriété de Verdi ! La ville de Milan organisa une grande cérémonie commençant par l’ouverture de la tombe au Cimetière Monumental accompagné d’un choeur de 850 exécutants chantant le « Va pensiero » de Nabucco sous la direction d’Arturo Toscanini. Des milliers de personnes suivirent le cercueil jusqu’à la crypte, afin de rendre hommage autant au musicien qu’au héros national qui avait donné la voix au peuple à une époque où celui-ci n’avait pas la parole.

En effet, pour bien comprendre l’importance sociétale de Verdi, il faut comprendre que, si les idées de la Révolution Rrançaise avaient été diffusées dans toute l’Europe, y compris l’Italie, elles n’avaient pas encore trouvé leur traduction dans l’art national qu’est l’opéra italien. Dans son essai Filosofia della musica, publié en 1836, Giuseppe Mazzini fait des voeux pour que le drame lyrique nouveau soit le reflet de ces idéaux et qu’il soit en phase avec les attentes de la société contemporaine. C’est très exactement ce que va faire Verdi en composant Nabucco en 1841, un opéra dont le protagoniste principal n’est pas le roi Nabuchodonosor, mais le peuple juif déporté à Babylone. C’est lui qui le premier porte à la scène cette révolution sociale, culturelle et civile. De cet ouvrage découle toute la trilogie populaire dont les héros seront un bouffon pour Rigoletto, une prostituée pour La Traviata, et une gitane pour Il Trovatore. C’est un tournant fondamental d’une force exceptionnelle

Les mosaïques de la crypte se réfèrent aux  opéras de Verdi. En particulier sur le mur de gauche, cinq affects sont exprimés à travers les opéra de Verdi : le patriotisme, la peur, l’espérance, la douleur et les larmes. Au dessus de la tombe de Verdi, la muse de la musique  qui lui rend honneur ; au dessus de celle de la Strepponi, ce sont le chant et l’harmonie, ainsi que l’Amour qui laisse tomber des fleurs. Les amours verdiennes sont représentées sous les formes de l’amour humain, de Sainte Cécile (l’amour divin), et de l’amour satirique ou humoristique par référence à Falstaff. Une citation de Gabriele d’Annunzio, extraite de son Elettra (1904), résume la posture morale du compositeur : « Diede una voce alle speranze e ai lutti. Pianse ed amò per tutti » (Il donna une voix aux espoirs et aux deuils. Il pleura et il aima pour tous). Verdi, c’est celui qui est le porte-parole des sentiments humains, qu’ils soient positifs, négatifs, tristes ou joyeux, du moment qu’il s’agit non d’une élite mais de tous, c’est-à-dire du Peuple, des plus humbles, des défavorisés, des marginaux ou des opprimés. Sa musique porte sur la scène tout le peuple, au travers d’un art compréhensible par tous. Cette grandeur civile et sociale, c’est ce qui fait l’unicité de Verdi.

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