Encore un ténor dont le physique à l’égal de la voix va briser les cœurs. Révélé au printemps dernier à New York dans La Traviata1, James Valenti est la dernière coqueluche des théâtres lyriques Outre-Atlantique. Grand, mince, beau, brun, le visage anguleux – idéal pour capter la lumière –, il possède aussi un timbre à la virilité caressante, une ligne de chant soignée et, indispensable pour un ténor, un contre-ut, élégant à défaut d’être comme son sourire, ravageur. Des qualités qui lui ont valu d’emporter en 2010 les 30 000$ du prix décerné chaque année par la Fondation Richard Tucker. Celles et ceux qui, tel Saint Thomas, veulent en avoir le cœur net trouveront sur son site Internet, www.jamesvalenti.com, des dizaines de photos et, accessoirement, quelques extraits vidéo. Christophe Rizoud