Forum Opéra

José van Dam au Théâtre Palais Royal : un parfum d’âge d’or…

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
11 décembre 2013
José van Dam au Théâtre Palais Royal : un parfum d’âge d’or…

Infos sur l’œuvre

Détails

Peu de salles à Paris se prêtent idéalement à l’exercice du récital ; est-ce le cas du Théâtre du Palais-Royal, où la saison des Lundis musicaux permettra d’entendre prochainement, entre autres, Felicity Lott, Dmitri Hvorostovsky, Max-Emanuel Cencic, Waltraud Meier ou Elina Garanca ? La petitesse des lieux à beau plaider en sa faveur, sa décoration très boulevardienne (du velours, du velours, du velours) en fait une véritable bonbonnière à l’acoustique particulièrement ouatée…

Il revenait à José van Dam d’inaugurer, le 9 décembre dernier, cette série de concerts. Plus de deux ans après sa retraite « officielle », la présence sur scène de ce chanteur légendaire s’est faite très parcimonieuse. L’état actuel de sa voix l’exige : les pièces de Duparc qui ouvrent le programme réveillent le sombre éclat du timbre, tant que le seul registre médian est requis, mais soulignent également les carences d’un souffle qui, fatalement, tourne parfois à court. Demeure ce qui fut un peu la signature de l’artiste : un legato de violoncelle et une éloquence simple et claire, préservant de toute emphase « L’invitation au voyage » ou la « Chanson triste ». La suite de la première partie met à l’honneur des mélodies plus rares de Guy Ropartz, précédées d’un prélude et conclues par un postlude permettant au pianiste Maciej Pikulski de prendre la vedette, quelques instants durant. Après l’entracte, les « Chansons de Don Quichotte » d’Ibert (dans le texte desquelles van Dam s’égare quelques fois) et les extraits des « Fêtes galantes » de Debussy, conclues par un magistral « Colloque sentimental », précèdent des Francis Poulenc égrillards et, en bis, une « Puce gentille » exhalant, vaille que vaille, un beau parfum d’âge d’or. Programme détaillé sur theatrepalaisroyal.com.  [Clément Taillia]

.

 

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève