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Grand soprano dramatique, notre compatriote Catherine Hunold compte à son répertoire des rôles comme Madame Lidoine, Isolde ou Brünnhilde. Mais on la connaît surtout pour sa participation à des redécouvertes d’œuvres méconnues de l’opéra français. En novembre 2012, elle recréait à Saint-Etienne Le Mage de Massenet, belle endormie oubliée depuis près d’un siècle et demi. Un an auparavant, on l’entendait à Metz dans la Francesca da Rimini d’Ambroise Thomas. Evidemment, elle ne va pas s’arrêter en si bon chemin, puisque l’année 2014 commence par quelques belles résurrections : en février, à Saint-Etienne encore, elle sera Floria dans Les Barbares de Saint-Saëns (où elle aura pour partenaire Julia Gertseva en remplacement de Kate Aldrich, elle-même appelée à remplacer Sophie Koch dans La Favorite à Toulouse, voire notre brève du 14 octobre), puis en avril, elle campera le rôle-titre dans la trop rare Bérénice d’Albéric Magnard, à Tours. On se réjouit de pouvoir l’entendre dans tant de raretés, mais espérons que les directeurs de théâtre n’oublieront pas de confier aussi à Catherine Hunold les grandes incarnations de rôles-piliers du répertoire. [Laurent Bury]
