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Parmi les jeunes chanteurs français qui montent, qui montent, il en est un dont la trajectoire a pris depuis peu un envol incontestable : la basse Nicolas Courjal, qu’on entend de plus en plus ces temps-ci. On l’a vu et entendu à Paris en sultan dans Mârouf, en Don Inigo dans L’Heure espagnole. Présent depuis quelques années dans les redécouvertes discographiques parrainées par le Palazzetto Bru Zane, il s’est enfin vu confier un rôle de premier plan dans Herculanum le mois dernier. Après avoir été Nourabad des Pêcheurs de perles à Nantes et Angers, il sera le roi du Roi d’Ys en mai à Marseille. Et s’il ne sera « que » le grand-prêtre de Baal dans Nabucco cet été à Orange, on pourra l’entendre en Sarastro dans une Flûte enchantée donnée à Vichy en septembre. Belle revanche pour celui qui, en octobre 2009 à Montpellier, cumulait les trois petits rôles de l’Orateur, d’un Prêtre et d’un Homme d’armes. [Laurent Bury]
Le Roi d’Ys, Opéra de Marseille, du 10 au 18 mai 2014, renseignements
Nabucco, Chorégies d’Orange, 9 et 12 juillet 2014, renseignements
Die Zauberflöte, Opéra de Vichy, 19 et 21 septembre 2014, renseignements
