A La Scala de Milan, la saison prochaine inclura moins de deux créations mondiales d’opéra. Il y aura tout d’abord CO2, d’après le documentaire d’Al Gore Une vérité qui dérange, la musique étant composée par Giorgio Battistelli (dont on pourra voir en juin prochain Il Medico dei Pazzi à l’Opéra de Nancy). Viendra ensuite Fin de partie, le premier opéra de Gyorgi Kurtag, d’après Beckett ; projet en cours depuis un certain temps et dont l’achèvement semble repoussé d’année en année, ce dernier spectacle, mis en scène par Luc Bondy, est coproduit avec le festival de Salzbourg qui le présentera ensuite. Londres offrira Le Procès, de Philip Glass d’après Kafka et plusieurs autres nouveautés dans son Linbury Studio Theatre, tandis qu’Anna Nicole connaîtra l’honneur d’une reprise sur la scène principale de Covent Garden. A Madrid, on découvrira El Público de Mauricio Soleto, d’après Federico García Lorca, et La ciudad de la mentiras d’Elena Mendoza. Pendant ce temps-là, l’Opéra de Paris ignore superbement toute la musique lyrique produite après la Première Guerre mondiale…