S’il avait définitivement dit adieu à la scène en incarnant Don Quichotte à La Monnaie*, José van Dam semble très attaché à son métier de tragédien. Il n’est plus question de pousser des Fa aigus, mais le baryton-basse belge s’est recyclé, comme Natalie Dessay, dans l’art subtil et exigeant du théâtre. Le Théâtre Royal du Parc à Bruxelles le verra bientôt enfiler la cape miteuse d’un vampire engourdi, sortant péniblement de cent ans de sommeil et engagé par un metteur en scène à incarner avec son épouse (Jacqueline Bir, la Marthe Mercadier belge) un couple de vampires sur le retour. La pièce est une création de Thierry Debroux, dramaturge belge, auteur de plusieurs testes à succès. De là à dire que José van Dam a les dents longues… [Camille De Rijck]
* Enfin, pas totalement, vu qu’on l’a encore applaudi à Genève dans La Veuve Joyeuse et à Madrid dans Ariane et Barbe Bleue.