On le sait, Karina Gauvin sera cet automne l’un des piliers de la Clémence de Titus montée au Théâtre des Champs-Elysées. Mais à quel genre de Vitellia faut-il s’attendre ? Quel type de personnage Denis Podalydès va-t-il lui demander d’interpréter ? Est-ce la cruauté sadique de l’héroïne qui sera mise en avant, un peu comme dans l’Armida qu’elle campait cet été à Glyndebourne pour la reprise du Rinaldo monté par Robert Carsen ? En tout cas, la soprano québécoise pourra ensuite renouer avec les princesses éplorées, quand elle tiendra le rôle-titre de la Niobe d’Agostino Steffani à Mérignac (en scène), Versailles et Paris (en concert), puis avec les divinités voluptueuses, puisqu’elle sera Vénus en personne dans le Dardanus monté par Michel Fau à Bordeaux et Versailles.
La clemenza di Tito, Théâtre des Champs-Elysées, dirigé par Jérémie Rhorer, du 10 au 18 décembre, renseignements