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De 1001 à 101 opéras : la substantifique moelle du Kaminski

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Brève
27 octobre 2014
De 1001 à 101 opéras : la substantifique moelle du Kaminski

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Tout mélomane digne de ce nom connaît et chérit « LE » Kaminski, ainsi qu’il est convenu de désigner 1001 opéras, de Piotr Kaminski, publié chez Fayard en 2003, dans la collection « Les indispensables de la musique », qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Le simple fait d’avoir accédé à cette catégorie très fermée des ouvrages qui voient le nom de leur auteur précédé d’un article, pour en souligner tout à la fois l’unicité et l’universalité, dit assez le statut de cet irremplaçable viatique. Son ampleur, qui le conduit à explorer les moindres recoins du vaste continent de l’opéra, peut intimider : plus de 1800 pages, tout de même, et en caractères minuscules, encore ! Aussi, on saluera sans réserve la publication, toujours chez Fayard, mais cette fois dans la collection « Pluriel », d’une version condensée de cette somme théologique de la chose lyrique : de 1001, on passe à 101 opéras, de 1800 à 650 pages, en gagnant au passage quelques pointures dans la police de caractère. Pour les 101 heureux élus, on retrouve tels quels les textes de l’édition originale, structurés en trois parties : la distribution de la création, l’argument du livret, et une analyse de l’œuvre, le tout suivi, en guise d’appendice, d’une (et une seule) indication discographique de référence. Et l’on se replonge avec délectation dans ces pages d’une érudition jamais pédante, sachant donner les clés pertinentes pour pénétrer jusque les œuvres les plus complexes, avec, partout, ce sens de la concision et du raccourci, ce don de la formule qui fait mouche, cet humour malicieux, aussi, qui est la manifestation d’une saine irrévérence, celle que l’on témoigne à ce (ceux) que l’on aime vraiment. Grâce à cette version quintessenciée de son opus majuscule, Piotr Kaminski touchera à n’en pas douter de nouveaux publics, et leur ouvrira ainsi de la plus belle des manières les portes parfois intimidantes de l’opéra : qu’il en soit par avance remercié.

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