Favart 2018 : on sait tout, enfin

Le Domino noir d’Auber coproduit avec l’Opéra royal de Wallonie, on le savait déjà. La Nonne sanglante en juin pour le bicentenaire Gounod, on en avait eu vent. Le retour de La Princesse légère, création annulée en 2017 et finalement créée en décembre prochain à Lille, on pouvait le prévoir. Même Donnerstag aus Licht, la rumeur en avait parlé. Et on pouvait supputer que la reprise de l’excellent Mârouf à Bordeaux s’accompagnerait d’un retour du spectacle à Paris. En revanche, tout le reste de la programmation 2018 de la Salle Favart restait à découvrir. Ce qui fera saliver le plus les amateurs d’opéra français ? Hamlet d’Ambroise Thomas, dirigé par Louis Langrée, avec Stéphane Degout, Sabine Devieilhe, Laurent Alvaro, Sylvie Brunet et Julien Behr. Orphée et Eurydice version Berlioz, dirigé par Raphaël Pichon, avec Marianne Crebassa, Hélène Guilmette et Lea Desandre. Pour les amateurs de baroque, après Miranda d’après Purcell cette saison, Christophe Rousset proposera Et in Arcadia ego, d’après Rameau, avec pour toute soliste Lea Desandre, soutenue par le choeur Les éléments et par l’orchestre des Talens Lyriques. Côté musique contemporaine, le Stockhausen sera mis en scène par Benjamin Lazar et dirigé par Maxime Pascal à la tête de son orchestre Le Balcon ; Le Mystère de l’écureuil bleu, opéra jusque-là virtuel de Marc-Olivier Dupin, sera présenté sur scène, et le même Marc-Olivier Dupin mettra Puccini à sa sauce avec Bohème, notre jeunesse, réécriture sous forme d’opéra-comique en français, avec Sandrine Buendria, Kevin Amiel et Marie-Eve Munger. Sans oublier des récitals de Michael Spyres, d’Anne-Catherine Gillet et de Marion Lebègue, un Pelléas en concert, et d’autres choses encore que vous découvrirez bientôt sur le site de l’Opéra-Comique.