Phénomène marketing ou non, Jakub Józef Orlinski poursuit sa trajectoire insolente. Son premier album Anima Sacra dirigé par Maxim Emelyanchev à la tête d’Il Pomo d’oro comprendra parmi une vingtaine de pages baroques sacrées plusieurs enregistrements en première mondiale, noté d’un dièse (#) dans le programme ci-dessous*. Parmi ces inédits, « Alla gente a Dio diletta » extrait d’Il Faraone sommerso, un oratorio pour quatre voix, des violons et une basse continue composé en 1709 à Naples par Francesco Nicola Fago (1677-1745). L’ouvrage raconte l’épisode biblique de la libération du peuple juif, retenu en esclavage par les Egyptiens, suivi de la traversée de la mer Rouge. Lors de son séjour napolitain, un siècle et des poussières plus tard, Rossini utilisera aussi ce sujet pour Mosé in Egitto. Autre temps, même arguments… Sortie annoncée à la rentrée.
* Nicola Fago (1677–1745), « Alla gente a Dio diletta »#, Il Faraone sommerso
Nicola Fago (1677–1745), Confitebor in G
Johann David Heinichen (1683–1729), Alma redemptoris mater in F
Domènec Terradellas (1711–1751), « Donec ponam », Dixit Dominus in G
Nicola Fago (1677–1745), Tam non splendet sol creatus in F
Domenico Sarro (1679–1744), « Laudamus te », Messa a 5 in F
Francesco Feo (1691–1761), « Juste judex ultionis », Dies Irae in G
Jan Dismas Zelenka (1679–1745), « Smanie di dolci affetti…S’una sol lagrima », Gesù al Calvario, ZWV 62
Gaetano Maria Schiassi (1698–1754), « L’agnelletta timidetta » #, Maria vergine al Calvario
Johann Adolf Hasse (1699–1783), « Mea tormenta, properate », Sanctus Petrus et Sancta Maria Magdalena
Francesco Durante (1684–1755), « Domine fili unigenite » #, Messa a 5
# enregistrements en première mondiale