Serge Dorny dévoilait le 16 mars la programmation de la saison prochaine. Treize œuvres lyriques dont dix nouvelles productions, celles du grand répertoire se mêlant à de belles découvertes et à une création de Thierry Escaich. Shirine, sur un livret de Atiq Rahimi (création le 2 mai 2020). La distribution en est prometteuse (Julien Behr, Hélène Guillemette, Jean-Sébastien Bou, Elodie Méchain et Laurent Alvaro, dirigés par Martyn Brabbins). Trois opéras célèbres : Tosca, revisité en référence à Sunset Boulevard par Christophe Honoré, production créée à Aix-en-Provence cet été, où Catherine Malfitano sera « dupliquée » par Angel Blue (janvier), Rigoletto, confié à un cinéaste épris de lyrique, Axel Ranisch, dirigé par Michele Spotti, en mars, et Les Noces de Figaro en juin 2020 (Studio de l’Opéra de Lyon, direction Stefano Montanari, première mise en scène d’Olivier Assayas). Une rareté dont ce sera la première française : Irrelohe, de Franz Schreker (direction Bernhardt Kontarsky, mise en scène David Bösch, avec une superbe distribution) en mars. Deux reprises bienvenues : L’enfant et les sortilièges (novembre) et Le roi Carotte (décembre)
Le premier événement majeur sera incontestablement le Guillaume Tell qui ouvrira la saison, en octobre, dirigé par Daniele Rustioni et mis en scène par Tobias Kratzer (avec John Osborn, Jean Teitgen, Nicola Alaimo, entre autres). A signaler aussi un Ernani, en version de concert, avec Francesco Meli et Amartuvshin Enkhbat, dirigés par Daniele Rustioni (le 6 novembre). Des productions plus légères, décentralisées, citons The Pajama Game (succès de Broadway 1954), I was looking at the ceiling and then I saw the sky, de John Adams (février), Die Mond, de Carl Orff, dans un arrangement pour deux pianos, orgue et percussions (mars) et, enfin, Humperdinck revisité par Sergio Menozzi, avec un Gretel et Hänsel (sic), en français (avril). Mentionnons pour finir les deux récitals annoncés : Marie-Nicole Lemieux chante Vivaldi (24 novembre) et Ian Bostridge (An die ferne Geliebte, Schwanengesang)., le 1er décembre.
On ne s’ennuiera pas à Lyon. Informations à suivre sur www.opera-lyon.com