L’Opéra de Dijon, plongé dans une profonde léthargie, conjugaison du départ de Laurent Joyeux et de la pandémie, vient de communiquer à la presse locale les grandes lignes de son nouveau projet. Ainsi, le Bien public (après les sports, en page 25), en transcrit-il le compte-rendu. Le Grand-Théâtre, toujours occupé, et en cours de rénovation, devrait accueillir de nouveau des opéras. La nouvelle équipe a fait le choix d’une ouverture radicale à tous les genres, y compris à ceux traditionnellement hébergés dans d’autres salles qui leur sont dédiées (dont le Zénith, le Cèdre, La Minoterie, Les Feuillants, l’Atheneum, le Consortium etc.). Rien de bien neuf des… neuf opéras annoncés sinon la confirmation de la production du Macbeth programmé par la précédente équipe, d’un Cosi fan tutte, déjà proposé par Dominique Pitoiset qui en assurera la mise en scène. Ajoutez à cela un Don Pasquale et deux opéras pour enfants (déjà signalés sur d’autres scènes), le compte n’y est pas. Au titre des récitals, si Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou et Sol Gabetta sont cités, aucun chanteur lyrique, alors que Gilberto Til, du fado, du flamenco et de la techno, du jazz, sont programmés, ainsi que quatre spectacles circassiens. On espère être rassurés à la publication détaillée de la prochaine saison, qui sera dévoilée au public le 19 juin. En attendant, la perplexité demeure…