Suite et fin de la publication de la correspondance de Paul Dukas réunie par Simon-Pierre Perret. Le troisième et dernier volume appelle les mêmes remarques que le précédent, paru en septembre 2020. La mort de son compilateur nous prive de la préface qui aurait donné du sens à ce rassemblement de lettres écrites à une période où le musicien avait cessé de composer et se satisfaisait de donner des cours à l’Ecole normale (dès 1926) et au Conservatoire (à partir de 1927) pour dispenser son art et partager ses convictions.
Sauf à être un admirateur passionné de Dukas ou un adepte de la littérature épistolaire, les index en fin de volume sont le meilleur moyen d’aborder cette somme de plus de 500 lettres, de 1921 à 1935, année de la mort du compositeur. Index général, propice à une lecture vagabonde ; index des œuvres ; index des correspondants accompagnés d’une courte biographie où l’on apprend que le zèle d’Adrienne Dukas à défendre l’œuvre de son père lui coûta la vie en 1958, à l’âge de 38 ans, victime du crash de l’avion qui l’amenait en Floride pour corriger les libertés prises avec la partition de L’Apprenti sorcier par les studios Walt Disney lors de la réalisation de Fantasia.
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