Ce mercredi 17 août, les quotidiens argentin La Nación et uruguayen El Observador ont publié des articles relatifs au démantèlement, par la police argentine, d’un réseau criminel de nature sectaire, basée dans le quartier de Villa Crespo à Buenos Aires. Dans ce cadre, selon des informations livrées par la police argentine à la presse, plusieurs enregistrements révèleraient l’implication de plusieurs personnalités influentes, politiques ou issues du monde du spectacle, dont Plácido Domingo. Nous n’avons pas pris connaissance de ces enregistrements et ignorons dans quelle mesure ils ont été scientifiquement authentifiés.
Selon ces deux organes de presse, dont les informations ont été reprises depuis par de nombreux sites à travers le monde, cette organisation sectaire exercerait, sous la couverture d’une « école de yoga », de multiples activités criminelles principalement en Argentine et aux Etats-Unis. Comme dans de nombreux cas similaires, l’objet serait, pour accumuler le maximum d’argent, de placer sous emprise des adeptes appelés « élèves » en Argentine, aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Ces derniers « adhèrent » en se dépouillant de tout ou partie de leurs biens pour les mettre à disposition de l’organisation ; ou se soumettent moyennant finances à des traitements dans une « clinique » prétendant soigner des addictions et promettant aux adeptes une sorte de « purification ». Mais, selon La Nación, l’activité la plus lucrative pour l’organisation criminelle serait l’exploitation sexuelle de jeunes femmes, elles aussi « élèves », pour des personnalités influentes et fortunées afin de s’assurer argent, protection ou faveurs, par le biais d’un service appelé « Geishado VIP »
C’est dans ce dernier cadre que l’enregistrement qui impliquerait Plácido Domingo, dont seul le nom semble avoir été livré à la presse, a été révélé par la police argentine. On y entendrait le ténor devenu baryton échanger avec le chef de cette secte, une entremetteuse et une tierce personne non identifiée pour planifier discrètement une rencontre.
Reprise par de nombreux sites sur la base des seuls articles précités, cette information n’a, pour l’heure et à notre connaissance, pas fait l’objet de nouveaux développements, pas même dans les deux quotidiens, ni de manière officielle. On n’observe pas davantage de commentaires dans l’entourage de Plácido Domingo. Il convient donc de rester extrêmement prudent à ce stade.