« La Fiancée des Pirates » est le charmant surnom que la revue Opéra International avait si bien trouvé pour la Signora Gencer qui vient de disparaître le 10 mai dernier. Ignorée des maisons discographiques petites et grandes, à part un unique récital pour la Cetra, Leyla Gencer était pourtant connue des passionnés ne l’ayant jamais entendue dans un théâtre. Ceux qui en effet recherchaient des opéras dédaignés eux-aussi par les firmes, découvraient forcément Leyla Gencer, merveilleuse interprète ainsi de neuf opéras de Donizetti, d’une quinzaine Verdi – dont une huitaine des plus rares – et semant généreusement les notes du répertoire, ou des plus étonnantes redécouvertes…
SOMMAIRE
I. LES DÉBUTS DANS LES GRANDS RÔLES LIRICO-DRAMATIQUES
II. LES PREMIÈRES RARETÉS DE VERDI ET DONIZETTI
III. LES ANNÉES 60 : MOZART REVIENT EN FORCE
IV. UNE FULGURANTE GERUSALEMME
V. EN DÉPIT DE JOAN SUTHERLAND
VI. LA DOUBLE RÉVÉLATION
VII. ET MÊME ROSSINI
VIII. LE TEATRO SAN CARLO L’APPELLE POUR FÊTER UN COMPOSITEUR…
IX. UNE AUTRE RETENTISSANTE REDÉCOUVERTE : MARIA STUARDA
X. UNE AUTRE SPLENDIDE CONFIRMATION
POUR LE « SOPRANO DRAMATIQUE D’AGILITÉ »
XI. LA PERLE RARE
XII. ENCORE QUATRE « PRISES DE RÔLES
XIII. DERNIÈRES PRISES DE RÔLES… ET DE CONGÉ
XIV. LA RECONNAISSANCE SUPRÊME
XV. LE MYSTÈRE ABIGAILLE
XVI. LEYLA COMPARÉE À ELLE-MÊME
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