Le Web distille peu à peu des informations sur le premier Parsifal de Jonas Kaufmann, hier au Metropolitan Opera de New York. Qu’il soit « splendide mais peut-être pas irremplaçable » sur Twitter (@BlogWanderer), « plus difficile à comprendre que Pape et Mattei » pour le site The Classical Review, « fantastique à l’acte 3 et excellent auparavant » sur le blog Likely Impossibilities, ou d’une « déchirante viscéralité » pour Le Devoir (Christophe Huss), le ténor allemand semble avoir réussi l’examen de passage. A la baguette, Daniele Gatti fait l’unanimité et les autres solistes (Katarine Dalayman, Peter Mattei et Rene Pape) reçoivent également leur brassée d’éloges sans qu’on relève pour le moment le moindre commentaire discordant. Les six-mille litres de sang nécessaires à la mise en scène de François Girard, déjà vue à Lyon en mars 2012, font couler eux aussi pas mal d’encre. Triomphe à l’issue du spectacle pondéré par quelques rares mais « violentes » huées. En attendant son billet pour New York ou la retransmission dans les salles de cinéma le 2 mars, on peut avoir un avant-goût en images de ce Parsifal sur le site du Devoir. [Christophe Rizoud ]