Pour la septième année consécutive, France 3 célèbre la musique classique à une heure de grande écoute, le lundi 19 juin dès 20h50. Réel succès médiatique, le rendez-vous peut disconvenir à certains mélomanes intégristes pour lesquels l’opéra ne saurait se dévoyer dans une grand-messe cathodique. A ces esprits trop sectaires, nous offrons trois (bonnes) raisons de réviser leur position :
- Manifestation populaire, au sens le plus noble du terme, Musiques en fête ouvre grand les portes de l’opéra à des personnes qui n’y ont pas forcément accès pour tout un tas de raisons, qu’elles soient géographiques, culturelles ou sociales. Certes, tous ne se convertiront pas mais tous sauront désormais que Rigoletto n’est pas une œuvre comique et encore moins une nouvelle marque de pâtes alimentaires.
- En invitant des jeunes chanteurs aux côtés d’artistes consacrés, Musiques en fête offre non seulement un tremplin à leur carrière mais assure également la transmission entre générations nécessaire à toute forme d’art en général, et à l’opéra en particulier.
- Kévin Amiel, Jean-François Borras, Jane Birkin, Nicolas Cavallier, Chloé Chaume, Julie Cherrier, Nicolas Courjal, Alexandre Duhamel, Aude Extrémo, Julie Fuchs, Armelle Khourdoïan, Florian Laconi, Valentine Lemercier, Mélody Louledjian, Constance Malta-Bey, Armando Noguera, Amélie Robins, Florian Sempey, Seng-Hyoun Ko, Philippe Talbot, Jean Teitgen, Béatrice Uria-Monzon sans parler de l’Orchestre national de Montpellier et – pourquoi pas ? – d’Alain Duault et Cyril Féraud , les présentateurs de l’émission… Plus de 200 musiciens se succèdent pendant près de trois heures sur la scène antique du Théâtre d’Orange. Que ceux dont aucun des noms ci-dessus ne retient l’attention se contentent des deux raisons précédentes pour allumer leur petit écran, les autres ajouteront autant de motifs que d’artistes appréciés, pour dépasser largement sans doute le nombre de trois initialement annoncé.